Instant magique de la pêche à la mouche, le ferrage est la résultante d'une harmonie parfaite entre le posé, la dérive, la mouche et le poisson... Moment de pur bonheur... source d'une grande satisfaction... celle d'avoir réussi à leurrer le poisson tant convoité... Bonjour à tous,
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à souligner que le poisson recrache la mouche aussi vite qu'il a pu la saisir. En effet, lors de la prise de la mouche, le pêcheur dispose de deux à trois secondes pour réussir à " piquer " le poisson. Le ferrage doit donc être rapide mais surtout pas brutal de peur de voir le bas de ligne céder par l'accumulation de la violence de l'attaque et de la force mise dans le ferrage. Il est à noter qu'un hameçon de petite taille, ainsi qu'un hameçon sans ardillon, se plantera plus facilement dans la chair du poisson que tout autre hameçon.
Ces deux points importants traités, nous allons aborder la technique de ferrage pour les quatre types de pêche suivantes : La pêche en sèche, La pêche en noyée, La pêche en nymphe au fil, La pêche en nymphe à vue. 1) La pêche en " sèche " : Cette technique de pêche est, à mon avis, celle qui procure le plus de sensations car la prise de la mouche est la plus spectaculaire. En effet, le gobage est le moment magique où le poisson se saisit de la mouche... et là !!! pan... ferrage... du moins... tentative !!! Pour se faire, la soie doit être relativement tendue lors de la dérive de la mouche afin de pouvoir ferrer dans le temps imparti. Le ferrage est un mouvement où, dans la même phase, la main tenant la soie tire (énergiquement) cette dernière et la main tenant la canne la lève à la position de 10 h. La résultante de ce geste fera que le poisson devrait être " piqué ", la canne rentrer en action et le combat commencer...
2) La pêche en " noyée " : Cette technique de pêche est celle où le ferrage est le plus facile à réaliser. Sachant que ce type de pêche se pratique en aval du cours d'eau, la ligne doit être relativement tendue pendant toute la dérive pour garder un contact permanent avec le train de mouches et pouvoir ainsi réagir dès la moindre touche.
3) La pêche en " nymphe au fil " : Cette technique de pêche est celle qui procure le moins de sensations au moment de la prise de la mouche par le poisson. En effet, la seule indication dont dispose le pêcheur pour activer le ferrage et l'arrêt du fil indicateur. Rares sont les fois où le pêcheur ressent une réelle touche (tapée ou tirée). A ce titre, et pour optimiser la possibilité de " piquer " le poisson, il est recommandé de ferrer à chaque mouvement suspect de la ligne lors de la dérive. Le ferrage doit être souple et ample afin de résorber le nylon dérivant sous l'eau.
4) La pêche en " nymphe à vue " : Cette technique de pêche est celle qui demande le plus de " feeling ". En effet, le ferrage n'est basé que sur le comportement du poisson et non sur un éventuel mouvement de la ligne. Sachant qu'il est impossible de suivre à vue la dérive d'une nymphe de petite taille, le pêcheur devra donc se concentrer uniquement sur le poisson convoité. Pour cela, tout
déplacement rapide du poisson dans le secteur de la dérive de la
nymphe ou la visualisation de l'ouverture de la gueule (ou des ouïes)
du poisson (matérialisée par un " éclair blanc ") sera sujet à
ferrage. Comme pour la pêche à la nymphe au fil, le ferrage doit être souple et ample afin de résorber le nylon dérivant sous l'eau. Merci de m'avoir lu... et bons ferrages... A bientôt. Amitiés halieutiques.
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